Après ma séance de dédicaces du 19 janvier 2019 à Cultura Aubagne, mon ouvrage Spiris le Chant de la Pierre, qui en était à sa deuxième édition, est désormais épuisé. Les 4000 exemplaires imprimés ont tous trouvé lectrices et lecteurs. J'en suis ravi. Ce volume est du coup introuvable en librairie. Il m'en reste encore quelques exemplaires. N'hésitez pas si vous voulez le lire à m'adresser un email à :
À une époque reculée, où les civilisations de l’Antiquité n’avaient pas encore vu le jour, deux empires se faisaient face. C’est là que Spiris a grandi. Il va pousser telle une mauvaise herbe de contrée en contrée et finir par mettre ses pas dans les traces d’une mystérieuse communauté initiatique, gardienne du secret de la résurrection des morts. Un fabuleux roman initiatique !
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Article paru dans le magazine trimestriel, "Santé, Science et Conscience". Septembre/Novembre 2018
Chamans et hommes médecine, guérison et spiritualité
De tous temps l’homme a souhaité se protéger et guérir des maladies. Qu’en était-il lors de la préhistoire ?
On sait aujourd’hui que le stress peut être le facteur déclenchant de nombreuses maladies dont le cancer. Est-ce que l’homme du néolithique et du paléolithique connaissait le stress de l’homme moderne ? Face aux bêtes féroces, il devait courir vite mais il est vrai qu’il n’était pas assis huit heures par jour dans un bureau ou dépendant d’un outil de communication tel que le téléphone portable.
En analysant les squelettes des hommes préhistoriques, très peu d’exemple de cancer ont été relevés. De même les infarctus et accidents vasculaires cérébraux étaient peu courants chez eux avec l’absence des facteurs de risque connus tels que l’hypertension ou l’obésité. Par contre les blessures par chocs et coups de silex étaient légion. De même l’arthrose était répandue.
Il y avait donc du travail pour les guérisseurs de l’époque…
Ces hommes avaient développé des outils sophistiqués tels que le biface représentant une technologie aussi avancée que la conception d’un téléphone portable par un ingénieur. Le smartphone est le couteau suisse de l’homme moderne, servant à se connecter au monde via internet, cette encyclopédie mondiale, à lire ses courriers électroniques, la presse, à se géolocaliser, à faire ses courses, à gérer ses comptes, et accessoirement à téléphoner… Notre ancêtre savait se repérer dans la forêt. Il savait se guider grâce aux étoiles. Il possédait le silex biface qui pouvait être utilisé en lance ou comme hache, représentant une sorte de couteau suisse préhistorique, servant à creuser, couper, hacher, percer, frapper mais aussi à réaliser des opérations chirurgicales pour les dents ou les crânes par exemple. La fabrication d’un biface avec du silex faisait appel à une grande dextérité et savoir-faire. Il y a peu de différence entre le cerveau de l’homo sapiens d’il y a 30 000 ans et notre cerveau d’aujourd’hui. Nos civilisations ont pourtant avancé. Elles ont évolué. Pour s’enrichir en outils technologiques pour notre bien et notre confort à condition de savoir les maîtriser. Qu’elles soient à notre service et non le contraire. Nos civilisations ont-elles aussi évolué en maturité ou en prise de conscience ? L’homme se fait toujours la guerre pour des matières premières, des territoires ou des questions d’ego. Mais avec le dérèglement climatique, il vient de réaliser progressivement que les ressources de la terre sont limitées. Un accident nucléaire à Tchernobyl ou à Fukushima a des répercussions pour les générations futures. Nous n’avons qu’une planète habitable. Cela l’homme soi-disant primitif le savait déjà.
Ces mêmes ressources que l’homme premier savait utiliser à merveille. La première médecine a été en lien avec la nature. Et en particulier avec les plantes. Chaque plante curative possédant de nombreuses propriétés. Mais pour cela il fallait passer du temps à étudier les effets de ces plantes sur l’homme. Ces personnes-là ont développé une expertise rare de génération en génération. Ces premiers médecins étaient les chamans de ces peuples premiers. Ce sont les Tongouses de Sibérie qui ont donné ce nom de chaman, saman (qui signifie personne qui détient la connaissance ou encore médecin et magicien). Un chaman peut ainsi connaître une pharmacopée de plusieurs milliers de plantes.
Ces hommes appelés aussi homme-médecine détenaient un grand pouvoir au sein de leur communauté. Ils pouvaient être juges, conseillers, chefs religieux et guérisseurs. Mais le chaman est aussi un intermédiaire entre le monde des dieux et celui des hommes. Il est psychopompe, c’est-à-dire qu’il est capable d’aller grâce à la transe extatique dans le monde des morts et d’en revenir.
Le chaman soignait par les plantes en apposant des onguents, des cataplasmes, en concoctant des potions, en procédant à des fumigations. Il guérissait aussi par la prière et entrait en transe extatique le plus souvent avec son tambour par les chants et la danse. Chez les Samis (plus connus sous le nom de Lapons) le Noiade ou chaman possédait une forte influence sur la communauté. Il se mettait en relation avec l’âme du malade et l’aidait à la guérison.
Nous savons à présent grâce à Ötzi, ce voyageur de l’ère du néolithique (-3100 ans avant JC) pris dans la glace et retrouvé dans un admirable état de conservation, que ces hommes connaissaient le tatouage thérapeutique. Des petits points tatoués sur des points de méridiens du corps pour prévenir ou guérir de maladies. Ötzi voyageait aussi avec dans sa besace des champignons et plantes médicinales pour se soigner lors de son périple dans les glaciers alpins.
Le chaman avait un rôle prépondérant dans ces peuples de nomades, ces tribus de chasseur-cueilleur. Ces communautés se déplaçaient la nuit pour chasser le gibier.
Les chamans étaient donc en contact avec la lune qui les éclairaient pour se guider. Ils en connaissaient tous ses cycles. Les premières statuettes de divinités retrouvées datant de 24 000 ans, ne sont pas masculines mais féminines, car le cycle de lune épouse celui de la femme. Il s’agissait de ces fameuses déesses mères aux larges cuisses.
Les chamans pouvaient donc être indifféremment hommes ou femmes.
Lorsque ces peuplades ont commencé à se sédentariser, elles ont eu besoin du soleil pour faire pousser les légumes et graminées. La vénération de la lune a décliné pour laisser place au soleil. Il a fallu défendre ces territoires, constituer des murailles, des villes, des états, des armées. Ces civilisations matriarcales se sont tournées vers des dieux masculins, des dieux guerriers et protecteurs. Les chamanes se sont donc effacés pour laisser la place aux prêtres, druides et médecins.
Ensuite les chamans ont eu affaire à l’évangélisation chrétienne. Les prêtres chrétiens considérant ces sorciers comme des rivaux. Il fallait les éradiquer pour laisser émerger la nouvelle religion. Ils ont donc encore une fois reculés au cœur des forêts ou des steppes. Il est malgré tout surprenant de voir que ces traditions ont perdurées aux quatre coins de la planète. En Sibérie, en Amazonie, en Amérique du Nord, en Afrique ou en Australie.
Les druides et prêtres ont donc hérités le pouvoir et la connaissance des chamans. Leur enseignement était oral. Il n’y avait rien d’écrit. La transmission se faisant par initiation. On retrouve les mêmes constantes avec cette quête de vision, cette transe extatique, ces démembrements ou dépeçage symbolique, cette mort, ce remembrement puis cette résurrection. Le néophyte étant revenu d’entre les morts parfois au bout de trois jours et trois nuits, sans manger et sans boire dans une yourte. Il était devenu un chaman apte à guérir et à soigner.
Cela n’est pas sans rappeler le démembrement du Dieu Osiris en quatorze morceaux, puis sa résurrection. Ce mythe a ensuite été fondateur de la civilisation égyptienne. Les prêtres étant les gardiens de la triade Osiris, Isis et Horus. Le Dieu qui se rapprochait le plus des chamans chez les Egyptiens était Anubis, le Dieu Chacal, mi-homme, mi-loup. Il était psychopompe et symbolisait la fonction de prêtre.
La quête de vision a aussi été recherchée par Jésus lors de ces quarante jours de jeûne dans le désert au Mont Quarantal. C’est en étant confronté au démon, puis en ayant reçu l’onction du baptême du Saint Esprit par Saint Jean Baptiste que Jésus a pu devenir le Christ et commencer à soigner.
Il guérissait en appliquant ses mains, en s’adressant à son Père ou en demandant le nom du démon qui habitait le malade. Il le chassait ensuite. Il était capable de ressusciter les morts tel Lazare. Après la résurrection du christ, les premiers symboles des chrétiens primitifs n’étaient pas la croix, instrument de torture, mais le poisson et la baleine, ou plutôt ce monstre marin qui avala Jonas et le garda trois jours et trois nuits avant qu’il ne le recrache et en fasse un ressuscité.
Le baptême avait le pouvoir de purifier. L’eau et certaines sources avaient un pouvoir de guérison.
Certains lieux étaient également préférés des chamans et druides car chargés en énergie. On y conduisait alors des rituels ou on y érigeait des temples. Les druides ont initié les mégalithes, dolmens, menhirs et autres cromlechs. Véritables cercles de pierres de guérison, orientés selon les quatre points cardinaux, ces aiguilles de pierre tels des aiguilles d’acupuncture rétablissaient les courants de la terre, résorbaient les nœuds d’énergie. Certains de ces lieux étaient devenus des centres de pèlerinage d’où on affluait parfois de toute l’Angleterre, tel Stonehenge. Pour ces hommes et ces femmes de l’antiquité, la terre étaient parsemée de courants qu’ils nommaient dragons ou vouivre. C’était là où se tenait la matera prima, la matière première, dans la noirceur de la caverne. Cette mater symbolisant aussi la mère, la grotte étant la représentation de la vulve matricielle. De cette grotte naissait parfois des métaux parfois noirs comme le charbon, parfois brillant comme le quartz ou le diamant. Pour travailler le métal, pour retirer la pierre précieuse, et aider l’embryon de minerai à accoucher, l’initié se faisait forgeron ou alchimiste. Cette caverne avait été investie par les premiers chamans. Ils choisissaient une cavité en principe toujours orientée à l’ouest face au soleil couchant. Ces lieux pouvaient ensuite être dédiés aux initiations secrètes et les parois recouvertes de symboles obscurs pour nous mais lumineux pour les hommes de cette époque. Ces cavernes étaient de véritables cathédrales manifestant l’union du ciel et de la terre, mais aussi encore une fois lieux de guérison.
L’érection de ces temples était soumise au cosmos. Il fallait être en harmonie avec la terre et les cieux. Avec l’observation du ciel, ils savaient que rien n’était immobile, rien n’était immuable. Les respirations de ce cosmos étaient donc respectées. Ils savaient comment faire correspondre les solstices et les équinoxes dans ces cercles de pierre.
La meilleure façon de soigner était une méthode holistique en plaçant l’humain au cœur de la communauté, au cœur de la nature, au cœur du cosmos. Ces hommes savaient que rien n’était séparé. Tout était lié. Tout ce qui est en bas n’étant que le reflet de ce qui est en haut.
Il était peut-être plus facile à cette époque de percevoir le divin dans la nature, dans l’éclat d’un coucher de soleil, dans l’énergie d’une cascade, dans le mystère d’une nuit de pleine lune que dans la grisaille de nos banlieues, lorsque le béton a envahi notre espace vital.
Quand la maladie était trop forte, le temps était venu de se préparer au grand passage. Il fallait alors accompagner les patients pour leur dernier voyage. Au moment de l’enterrement, les morts étaient déposés en position fœtale, tournés vers l’est, vers le soleil levant, avec de la poussière ocre déposée à côté, comme le sang du placenta ou du soleil, symboles de renaissance.
La connaissance des chamans a failli se perdre avec le temps. C’était un savoir oral. Il s’est transmis de générations en générations. Aujourd’hui la médecine moderne ne trouve pas de remèdes à certaines maladies inexpliquées.
Pourtant les chamans des temps anciens réalisaient des guérisons parfois inexpliquées. Ces deux approches pourraient être complémentaires. D’où vient cette connaissance lointaine des chamans ? Pendant quelques millénaires deux espèces humaines ont coexisté. Néandertal et l’Homo Sapiens. On sait désormais que Néandertal qui a vécu pendant 400 000 ans et s’est éteint il y 30 000 ans, n’était pas cette brute épaisse à laquelle on voulait nous faire croire. Il avait dompté le feu, il inhumait ses morts et taillait le silex. Il faisait face aux ours, aux mammouths et résistait au climat glacial de son époque.
A-t-il pratiqué des rites spirituels et développé une médecine ? Cela est fort plausible. Il nous a transmis ses gènes. Nous avons 1 à 3% de gènes de Néandertal dans notre ADN. Car Néandertaliens et Homo Sapiens se sont côtoyés, se sont fait la guerre mais se sont aussi aimés. ll est donc probable que les premiers véritables hommes-médecine, les premiers chamans aient été les Néandertaliens. Ce sont eux qui ont initiés nos ancêtres aux mystères du chamanisme, aux mystères de la vie et de la mort.
Nous aussi nous partageons parfois la vision des chamans. Par exemple celle toute simple de regarder la lune où se dégage un sentiment insondable, indéfinissable. Un reflet de la lune sur un lac est une vision banale qu’ont partagée nos ancêtres. C’est une vision qui nous apporte de façon inexplicable, sérénité et apaisement, qui nous détourne fugitivement des préoccupations et des soucis du quotidien, car elle remue en nous, comme venus du fond des âges des souvenirs diffus et lointains. Une mémoire qui remonte bien plus loin que notre prime enfance, probablement dans les cellules de notre cerveau reptilien, des fragments de souvenir de l’aube de l’humanité quand l’homme connaissait encore les secrets de la nature.
Pierre-Louis Besombes, écrivain et conférencier
Voici deux prières extraites de ma trilogie Spiris où des magiciens et chamans d’une période antédiluvienne enseignent au héros Spiris l’art de la guérison sacrée.
A mon frère invisible,
Tu vis au plus profond de mes entrailles,
En vérité tu es moi en moi,
Tu es moi bien avant ma naissance,
Tu es celui que je suis en vérité et non celui que les autres voudraient que je sois,
Tu es ma parcelle de divinité qui resplendit de mille feux dans la nuit,
Perdu dans mon labyrinthe intérieur,
Je te prie d’éclairer mon chemin vers toi,
Viens moi en aide dans les lunes difficiles,
Souffle-moi la force et le courage lorsque je viens à en manquer,
Je sais que tu es toujours là, dans les peines comme dans les joies,
Je te promets d’être attentif lorsque tu me parles dans mes rêves
Ou que tu te manifestes dans les signes, dans les rencontres, dans les épreuves,
Tu es le chant intérieur qui résonne en moi,
Tu es la source de lumière qui apaise et régénère tout mon être,
Au moment de ma mort terrestre, tu prendras ton envol,
Emmenant le meilleur de moi-même pour gagner les Pays Sages.
Apprends-moi une prière Spiris,
Que tu sois au ciel ou sur terre mon ami invisible,
Reste auprès de moi.
Ne me délaisse pas mon ami.
Protège mon âme, mon corps et mon esprit,
Toi mon gardien de vie.
Permets-moi d’accomplir ce pour quoi je suis ici.
Que ta lumière guide mes pensées et mes paroles.
Permets-moi de toujours trouver la justesse et l’harmonie dans chacun de mes actes.
Ecarte de ma route ceux qui me veulent du mal.
Met sur mon chemin ceux qui deviendront mes amis.
Que mes parents et ma famille vivent sous ta protection.
Remplis mon cœur avec le feu de ton étoile, pour qu’un jour il déborde de lumière.
Spiris, le Chant de la Pierre, Editions Quintessence
Spiris, le Faiseur de Foudre, Editions Quintessence
Spiris et le Souffle Infini, Editions Quintessence
Les Coïncidences Fantastique de Spiris, Edtions Quintessence
Le Templier et la Sainte Lance, Editions L’Harmattan.
Bonjour cher Pierre-Louis,
Je viens te dire la joie et le plaisir que j'ai eus de passer mes soirées en compagnie de Spiris, un livre pour tous les âges, plein d'aventures, celles de la vie, jamais lassant.
En mettant de côté l'imaginaire il m'arrive souvent de m'interroger une fois sa lecture terminée sur le hasard, la philosophie de l'existence, celle qui même dans les moments difficiles cache en nous une force insoupçonnable, celle de Spiris faite à la fois de résilience et de courage qui permettent de rebondir.
Je la rapproche souvent de la pensée d'Albert Camus :" même au plein cœur de l'hiver j'ai découvert en moi un invincible été", l'être humain porte en lui des ressources qu'il ignore lui-même.
Cette extraordinaire aventure que tu fais mener avec brio à ton héros était sans compter avec ton écriture ciselée qui fait, plus encore, apprécier ce livre dont l'univers est original et fort bien décrit, c'est presque le réel dans l'irréel, tant les mots sont justes, si bien que le lecteur se demande si tout cela n'a pas vraiment existé un jour.
Nous avons été des auditeurs attentifs, ô combien, à la hauteur de ta connaissance sur ce sujet que j'avais eu l'occasion d'apprécier lors de la lecture du "Templier et de la Sainte Lance" mais à présent la conférence que tu nous as fait le plaisir de tenir a mis un éclairage supplémentaire sur l'histoire, la démarche et le mode de vie de ces soldats de Dieu.
J'ai terminé hier soir ton livre sur "Les Coïncidences Fantastiques de Spiris" que tu avais eu la gentillesse de m'offrir au salon du Livre de Ceyreste, alors là je peux bien l'écrire tu m'as enchantée, un si petit volume avec tout ce profond sur l'être humain où chacun quelque peu réfléchi a la possibilité de se reconnaître, tes poèmes portent du merveilleux en eux.
Ce livre à travers les mots est tel un pèlerinage à la Sainte Baume par le cheminement fait sur soi-même, il pénètre le lecteur avec une remarquable intériorité lumineuse comparable à un vitrail. Celui qui a eu le bonheur de l'avoir lu ne sera plus tout à fait le même, il a assurément découvert l'autre partie de lui même qu'il ne connaissait pas encore.
Sois récompensé du labeur et de l'énergie que tu as mis dans ces lignes par les sincères compliments de ta fidèle lectrice.
Je t'embrasse de toute mon amitié.
Marie-Hélène Amy,
cheville ouvrière de l'association Les Amis de l'Huveaune qui avait remarquablement organisé ma conférence sur les Templiers et les Soufis, le 27 septembre à Marseille, Marie-Hélène est aussi membre du comité de lecture du Salon des écrivains de Fuveau en Provence.
Une belle journée de Conférences sur les Templiers en Provence à Bras, le samedi 13 octobre 2018, dans Var Matin.
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